Messidor
@JMessidor
Regarde-moi, je suis ce qui aurait pu être. On m'appelle aussi jamais plus, trop tard, adieu. Dante Gabriel Rossetti
« Il faut qu’à chaque instant j’use et j’épuise tout ce que je possède pour être neuf. À chaque instant. J’écris pour vous rejoindre, mes frères et sœurs du monde analphabète du rêve, d’un rêve qui doit tout au mont Blanc du cœur plus haut sommet de nos vies. » Christian Bobin

« La vie intérieure, monde aqueux, sensoriel, sans frontières que l’on traverse seul, fendant la nuit tel un oiseau migrateur, et depuis laquelle on ressent le temps. » Laurence Tardieu. Vers la joie. #VendrediLecture


Le mystère Cléopâtre. G.A Rochegrosse : Sarah Bernhardt dans le rôle de Cléopâtre 1890


« Il m’est naturel d’aller de-ci, de-là, de dire quelque chose puis le contraire, et de me sentir moins piégée parce que je ne choisis pas une seule version des choses. » Agnes Varda 1994 Plaque installée au 86 rue Daguerre vers 1952


Je suis ici dans le monde dans un lieu du monde à attendre à attendre Viens ou ne viens pas moi ici je reste à attendre. Idea Vilariño. Ultime anthologie

Le cadeau de Monet à son ami Clemenceau « Venise même n’était qu’ébauchée : tu as offert à ton ami un tableau fidèle à la brume. La brume qui mange la ligne d’horizon, tu la donnes… La solitude et le silence aussi. Tout y est. » Catherine Vigourt. Une parcelle du monde.


" Le bonheur est dans le calme, les choses ordinaires. Une table, une chaise, un livre et le pétale tombant de la rose..." Virginia Woolf Félix Vallotton
« Le plus grisant pour celui qui écrit, c’est ce qu’il n’a pas dit et ce qu’il a tout fait pour laisser deviner. Le non-dit n’est absolument pas un oubli ou une esquive : c’est un avant-goût de l’idéal et de la perfection une terre sacrée entre vous et moi. » Alicia Gallienne

« Vous devez peindre de manière à toucher, émouvoir, scandaliser ou réjouir le public par ce qui vous a vous-même réjoui, ému, scandalisé ou touché. » Christian Krohg. Sur la seule nécessité dans l’art 1888 Exposition Musée d’Orsay




« Tu avais voulu Bordighera, cette folie végétale, ces éclats criants de lumière, ces parfums chauds défiant l’hiver mais à Bordighera … un monde touffu, enchevêtré, débordant sur une mer insolente qui troublait ta palette. » Catherine Vigourt Claude monet Bordighera


Toi, le premier visage, le premier nom que j’ai reconnu dans la nuit, ta voix s’est mise à tendre un fil jusqu’à l’aube Rappelle à moi le ciel quand il peut être rempli de ces milliers de petites choses qui donnent au jour sa vibration. Hélène Dorion

« Je venais là oublieux de moi-même et en échange de mon néant, j’ai reçu de la poésie. » Jean Grenier. Inspirations méditerranéennes #vendredilecture Sylvain Tesson. Les piliers de la mer

Rêver : que la beauté Soit vérité, la même Évidence, un enfant Qui avance, étonné, sous une treille. Il se dresse et, heureux De tant de lumière, Tend sa main pour saisir La grappe rouge. Yves Bonnefoy David d’Angers. L’enfant à la grappe

Car dans ses yeux brûlait un rire tel, que je pensai avec les miens toucher le fond de ma gloire et de mon paradis Dante. Chant XV du Paradis 📷 perso. Jardin de la villa Melzi Bellagio

« Je me tiens comme la terre m’a créée avec la poésie de mes forêts et le vent de mes blessures. » Maram al-Masri 📷 perso. Jardin de la villa Melzi Bellagio

- Ne pars pas sans que je te fasse un petit discours de nostalgie… Trini Lopez et Bernard Pivot. Edward Hopper et Marc Bloch. Et « Hey Jude » Tu en veux encore ? J’en ai plein ma tête et mon cœur. Secouez-moi je suis plein de souvenirs plus que de larmes. Philippe Labro.

Qu’importe l’illusion si ton été perdure Le temps que la raison recouvre la blessure L’oasis est refuge aux ombres du désert Dans l’indécis du bleu se cache un diamant vert. Josette Hersent. Un battement dans le bleu
